Les jours passent toujours de la même façon, pareils dans la durée du temps cosmique mais pas leur amour pour elle. Ça dure déjà quelque temps. Longtemps même. Il l'a connue dans une voyage à l'étranger. Donc ils n'étaient pas du même pays, mais pour lui ça n'était pas un problème. Le premier jour, donc le jour où ont fait connaissance, ont causé au tour d'un café. Elle était belle, vraiment très belle. Lui incorrigible romantique n'apprenait jamais la leçon, même si sa conscience avait déjà prévenu plusieurs fois son fou cœur. Mais quand ont est amoureux il n'a pas de réflexion que tient n'est pas? Arrivé à son pays il a commencé à leur écrire des lettres d'amitié mais toujours trop pleines de galanterie et une admiration bien visible. Elle aimait les lettres et répondait si vite que possible. Ce que dans ce temps là ça voulait dire à peu près une semaine. C'était une autre époque où la parole avait plus valeur que l'image et où donc les amoureux essayaient décrire les plus beau possible et le plus coquin aussi sans tomber dans la vulgarité. Et pendant que le temps passait, il était de plus en plus amoureux d'elle, il aimait tout sur elle et même les imperfections, même si pour lui, elle n'en avait pas. Les poèmes de plus en plus passionnés, les textes de plus en plus idolâtres, ça devenait une obsession. Elle au début riait, répondait avec sympathie et amitié mais les choses ont commencé à changer. Elle prenait de plus en plus de temps à répondre. Lui sentait que quelque chose n'allait pas bien. Les lettres amusantes et très sympathiques qu'elle écrivait au début ce n'était que de courts mots sans âme et sans rien, maintenant. Il ne savait plus en quoi penser. Il doutait de leur amitié. Parfois elle était froid et parfois elle écrivait de si belles paroles. Il se sentait comme un jouet dans leurs mains et le feu de sa passion commençait à s'éteindre. Parfois il faisait encore un effort dans l'espoir de la voir tomber amoureuse de lui. Mais bon un jour il a compris que c'était pas la peine. Leur cœur avait été à nouveau frappé. Dans sa dernière lettre, il n'avait écrit que ceci: Ne t'en fais pas. Je finirai pour ne t'aimer plus!
Et pourtant...
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